Le métier de vigneron

  • Risus commodo viverra maecenas a
  • ....
    Le cabernet franc se plaît particulièrement bien sur les argiles, qui mettent en valeur sa finesse aromatique,
    sa touche épicée et sa structure. Il représente la moitié du vignoble, à égalité avec le merlot.
  • Les cyprès percent les nuages et les grands pins parasols laissent s’évanouir leurs larges branchages. Partout, la roche calcaire affleure et se joue des grosses pluies qui dévalent, les haies forment d’heureux bocages, les argiles se collent aux bottes et au loin, le souffle d’un cheval ponctue le silence.

  • 04 Risus commodo viverra maecenas a
    Dès les origines, le décompactage des sols a permis de leur redonner de la mobilité et de la vigueur. Aujourd’hui, chaque parcelle est travaillée en fonction de sa nature (argile ou calcaire), de l’inclinaison du coteau, afin d’éviter tout tassement et de les garder bien aérées.
  • 05 Risus commodo viverra maecenas a
  • ....
  • La biodiversité est préservée sur tout le vignoble grâce aux haies bocagères et aux plantes endémiques qui favorisent le retour d’une faune et d’une flore auxiliaires ; au total, ce sont 600 arbustes et 10 variétés différentes qui ont été introduits.
  • Chaque jour est comme le premier. L’éveil de la nature, les brumes matinales, le coucher de soleil sur la vallée participent d’un même élan. Dévoué à son jardin, par tous les temps, chaque jour de l’année, le vigneron en savoure chaque instant, chaque sensation : la sève d’une figue ou d’une prune bien mûre, le déjeuner pris sur la vieille table en pierre, juste au bout des cyprès, les parfums de l’allée fleurie au printemps, les noix tombées au pied du moulin à l’automne, et le réconfort des premiers froids qui mettent la nature au repos.

  • ....
  • A Berliquet, les temps de remontage, les périodes de soutirage et leur fréquence,
    la durée d’élevage sont rigoureusement spécifiques au cru, ajustés en fonction du millésime.
    Les cuves de petites capacités (20 hl) permettent de rendre compte du parcellaire du vignoble et de vinifier chaque lot récolté avec précision.
  • Dans ce jardin d’Eden, l’homme avance au pas de la nature. Il en suit le chemin et les saisons, sur ce coteau retenu au plateau, baigné du parfum des essences méditerranéennes. Une enclave tournée vers le sud, où le battement d’ailes des oiseaux migrateurs raye le paysage.

  • Risus commodo viverra maecenas a
  • Les argiles de Berliquet sont issues de différents substrats déposés à l’ère tertiaire,
    notamment des molasses du Fronsadais qui sont des argiles peu épaisses de couleur gris vert.
  • La bête avance au pas de l’homme. Elle suit sa trace et rang après rang, pied après pied, modèle ce sol vivant, l’aère et l’ouvre à la lumière. L’homme est à ses côtés, sent son souffle le réchauffer, son énergie et sa constance ; il ressent chaque caillou, chaque trou dans la terre, là un petit replat, ensuite une légère montée. Reliés à la nature, l’homme et l’animal s’affairent ainsi au même rythme, avec le même bonheur.

  • La baisse des palissages et la diminution de la surface foliaire permettent de limiter le niveau de sucre des raisins et d’obtenir des fruits plus croquants, de plus grande fraîcheur.
  • Les travaux en vert sont menés au cas par cas, selon le millésime ; c’est donc une réflexion sur mesure qui s’amorce à chaque printemps et au creux de l’été, entre ébourgeonnage,
    enlèvement des entre-coeurs et vendanges en vert.
  • Un an de labeur. Evanoui dans un élan, à la récolte, où tout doit s’accorder pour que les fruits cueillis libèrent leur meilleur jus. Il faut des bras, des rires, des dos courbés et rapetissés sur les ceps, et puis un geste assuré, de la sueur et des corps fourbus. Alors on se rafraîchit au lavoir, où l’eau de source est si pure. Au chai, déjà, le vin bouillonne et livre ses premiers parfums. Demain il faudra recommencer, encore un jour de vendanges, à couper, trier, presser, mais toujours ensemble.

  • La date des vendanges est longuement mûrie, en dégustant chaque jour les raisins, de façon à préserver un équilibre optimal entre maturité et fraîcheur.
  • Le vin est au repos. Après la frénésie, le temps long, celui de l’attente. Hors du monde, sous terre, le vin mûrit et tient ses promesses. Dans ces caves souterraines où le calcaire suinte et la fraîcheur saisit, le vin capte ses arômes, sa minéralité ; au plus près de son terroir, il en murmure tous les détails, s’en imprègne encore un peu, mêlant les tanins du bois à sa propre matière. L’homme est toujours là, veilleur attentif, penché sur ce vin nouveau. Une parenthèse dans l’obscurité. Dehors, déjà, le cycle recommence.

  • Risus commodo viverra maecenas a
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    Le cabernet franc se plaît particulièrement bien sur les argiles, qui mettent en valeur sa finesse aromatique,
    sa touche épicée et sa structure. Il représente la moitié du vignoble, à égalité avec le merlot.
  • Les cyprès percent les nuages et les grands pins parasols laissent s’évanouir leurs larges branchages. Partout, la roche calcaire affleure et se joue des grosses pluies qui dévalent, les haies forment d’heureux bocages, les argiles se collent aux bottes et au loin, le souffle d’un cheval ponctue le silence.

  • 04 Risus commodo viverra maecenas a
    Dès les origines, le décompactage des sols a permis de leur redonner de la mobilité et de la vigueur. Aujourd’hui, chaque parcelle est travaillée en fonction de sa nature (argile ou calcaire), de l’inclinaison du coteau, afin d’éviter tout tassement et de les garder bien aérées.
  • 05 Risus commodo viverra maecenas a
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  • La biodiversité est préservée sur tout le vignoble grâce aux haies bocagères et aux plantes endémiques qui favorisent le retour d’une faune et d’une flore auxiliaires ; au total, ce sont 600 arbustes et 10 variétés différentes qui ont été introduits.
  • Chaque jour est comme le premier. L’éveil de la nature, les brumes matinales, le coucher de soleil sur la vallée participent d’un même élan. Dévoué à son jardin, par tous les temps, chaque jour de l’année, le vigneron en savoure chaque instant, chaque sensation : la sève d’une figue ou d’une prune bien mûre, le déjeuner pris sur la vieille table en pierre, juste au bout des cyprès, les parfums de l’allée fleurie au printemps, les noix tombées au pied du moulin à l’automne, et le réconfort des premiers froids qui mettent la nature au repos.

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  • A Berliquet, les temps de remontage, les périodes de soutirage et leur fréquence,
    la durée d’élevage sont rigoureusement spécifiques au cru, ajustés en fonction du millésime.
    Les cuves de petites capacités (20 hl) permettent de rendre compte du parcellaire du vignoble et de vinifier chaque lot récolté avec précision.
  • Dans ce jardin d’Eden, l’homme avance au pas de la nature. Il en suit le chemin et les saisons, sur ce coteau retenu au plateau, baigné du parfum des essences méditerranéennes. Une enclave tournée vers le sud, où le battement d’ailes des oiseaux migrateurs raye le paysage.

  • Risus commodo viverra maecenas a
  • Les argiles de Berliquet sont issues de différents substrats déposés à l’ère tertiaire,
    notamment des molasses du Fronsadais qui sont des argiles peu épaisses de couleur gris vert.
  • La bête avance au pas de l’homme. Elle suit sa trace et rang après rang, pied après pied, modèle ce sol vivant, l’aère et l’ouvre à la lumière. L’homme est à ses côtés, sent son souffle le réchauffer, son énergie et sa constance ; il ressent chaque caillou, chaque trou dans la terre, là un petit replat, ensuite une légère montée. Reliés à la nature, l’homme et l’animal s’affairent ainsi au même rythme, avec le même bonheur.

  • La baisse des palissages et la diminution de la surface foliaire permettent de limiter le niveau de sucre des raisins et d’obtenir des fruits plus croquants, de plus grande fraîcheur.
  • Les travaux en vert sont menés au cas par cas, selon le millésime ; c’est donc une réflexion sur mesure qui s’amorce à chaque printemps et au creux de l’été, entre ébourgeonnage,
    enlèvement des entre-coeurs et vendanges en vert.
  • La date des vendanges est longuement mûrie, en dégustant chaque jour les raisins, de façon à préserver un équilibre optimal entre maturité et fraîcheur.
  • Un an de labeur. Evanoui dans un élan, à la récolte, où tout doit s’accorder pour que les fruits cueillis libèrent leur meilleur jus. Il faut des bras, des rires, des dos courbés et rapetissés sur les ceps, et puis un geste assuré, de la sueur et des corps fourbus. Alors on se rafraîchit au lavoir, où l’eau de source est si pure. Au chai, déjà, le vin bouillonne et livre ses premiers parfums. Demain il faudra recommencer, encore un jour de vendanges, à couper, trier, presser, mais toujours ensemble.

  • Le vin est au repos. Après la frénésie, le temps long, celui de l’attente. Hors du monde, sous terre, le vin mûrit et tient ses promesses. Dans ces caves souterraines où le calcaire suinte et la fraîcheur saisit, le vin capte ses arômes, sa minéralité ; au plus près de son terroir, il en murmure tous les détails, s’en imprègne encore un peu, mêlant les tanins du bois à sa propre matière. L’homme est toujours là, veilleur attentif, penché sur ce vin nouveau. Une parenthèse dans l’obscurité. Dehors, déjà, le cycle recommence.